Grand Place : du pour et du contre !

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La nouvelle Grand Place aura, comme d'habitude, ses défenseurs et ses détracteurs !

1. Faillait-il dépenser autant d'argent ? Nous n'avions pas le choix ! C'est un dossier largement subsidié par la Wallonie, comme à Waremme, Huy, Wanze ... comme partout. Fallait-il conserver notre vieux tarmac, notre éclairage ancestral, notre "tout au parking" ? Pour l'attrait de la ville il fallait agir, d'une manière ou d'une autre, dans la logique de la rénovation globale du centre-ville... et dans la logique qui prévaut partout en Belgique. Le hic : un tel projet ne peut être financé par les seuls deniers communaux. Le revers : c'est la Wallonie qui paie (principalement) ... et qui décide de la philosophie du projet !

J'entends dire : "N'aurait-il pas été possible de faire autre-chose avec cet argent" ? CLAIREMENT NON ! La Wallonie réserve un budget "subsides rénovation urbaine" à cet effet et toutes les villes sont candidates. Nous sommes aussi candidats à d'autres formes de subsides en matière de logement, d'économies d'énergie ... etc. Mais quand on vous octroie un subside pour rénover votre centre-ville, vous le prenez et vous ne posez pas de questions ! Sinon ce subside ira ailleurs et là on ne se posera pas de questions. Et la Wallonie (Région wallonne) investit dans les communes selon SES critères.

Pas question de n'y faire que du parking : nous n'avions donc pas le choix ET IL FAUT LE SAVOIR, ET LE DIRE. C'est la stricte vérité et tout le reste n'est que supputations de personnes mal informées et/ou calculs politiciens. Il suffit d'observer ce que la Wallonie a imposé dans les villes qui nous entourent, lorsqu'elle a subsidié des projets de rénovation identiques.

2. Parking : LA question. Hannut est la ville où existent le plus de places de parking, dans un rayon de 500 mètres autour du point central (Poteau Grand Place) : toutes les études récentes le démontrent à souhait. Je croise régulièrement des amis, qui se plaignent du manque de parking à Hannut. Je les croise à Namur, à Saint-Trond, à Liège, à Hasselt. Là, après avoir PAYE leur parking, ils font 1 à 2 kilomètres à pied pour se rendre au centre-ville ... et c'est tout-à-fait normal !!! Cherchez l'erreur ! 

Chaque jour, et même le week-end, je me rends à l'Hôtel de Ville. La grande majorité  (une centaine ... !) des emplacements de parking disponibles est vide, à moins de 100 mètres de la Grand Place ... alors que des dizaines de véhicules "tournent" en ville, tentant de trouver un emplacement situé "pile" en face du commerce à visiter ! Cherchez l'erreur !

Et ce projet, ce n'est pas une politique MR, PS, CDH ou ECOLO : c'est du bon sens ! Chaque élu est responsable devant les choix à opérer. Et dans chaque ville qui nous entoure, tous les élus ont opéré le même choix, qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs. Quand la Wallonie (nouvelle appellation de l'ex-Région wallonne) octroie des subsides pour rénover les anciennes infrastructures, toutes les villes et communes sont demandeuses ... il y a plus de dix ans que nous attendons. Alors, ne boudons pas notre plaisir !

6 commentaires

Par Siddharth le 06/12/2012 14:55

Isabelle dit :Coucou tous les 2, Comment e7a va ? Je vois que le voyage se passe bien pour vous 2 ! On a eu la meame re9action que vous en de9barquant en Core9e, avec cette imrespsion de retour e0 la civilisation!Sinon Steph, Sergio et Manu sont reste9s en Core9e car ils n'ont pas pu obtenir leur visa chinois donc on se retrouvera en Mongolie.De mon cf4te9, je poursuis ma route en Chine avec mon copain. On est actuellement e0 Yangshuo, on adore cet endroit, on a rencontre9 2 frane7ais sur notre trajet de train de 17h sur des sie8ges durs avec des chinois qui ne font que manger C'est hallucinant, ils ont un sac de nourriture aussi gros que leur valise. Ce matin on est parti faire du kayak, c'e9tait tre8s joli mais maintenant on a mal aux bras. lol Sinon je m'attendais e0 pire pour les chinois, c'est comme partout on rencontre des gens plus ou moins sympathiques. Par contre pour communiquer ce n'es pas simple car l'anglais n'est pas bcq parle9 sauf chez les jeunes.Sinon je vous conseille de faire du couchsurfing et si possible de le faire avec des locaux, que ce soit en Core9e ou en Chine, j'ai trouve9 qu'ils e9taient tre8s serviables, tu peux avoir des discussions inte9ressantes sur la culture du pays. Bonne route e0 vous.Bisous

Par Siddharth le 06/12/2012 14:55

Isabelle dit :Coucou tous les 2, Comment e7a va ? Je vois que le voyage se passe bien pour vous 2 ! On a eu la meame re9action que vous en de9barquant en Core9e, avec cette imrespsion de retour e0 la civilisation!Sinon Steph, Sergio et Manu sont reste9s en Core9e car ils n'ont pas pu obtenir leur visa chinois donc on se retrouvera en Mongolie.De mon cf4te9, je poursuis ma route en Chine avec mon copain. On est actuellement e0 Yangshuo, on adore cet endroit, on a rencontre9 2 frane7ais sur notre trajet de train de 17h sur des sie8ges durs avec des chinois qui ne font que manger C'est hallucinant, ils ont un sac de nourriture aussi gros que leur valise. Ce matin on est parti faire du kayak, c'e9tait tre8s joli mais maintenant on a mal aux bras. lol Sinon je m'attendais e0 pire pour les chinois, c'est comme partout on rencontre des gens plus ou moins sympathiques. Par contre pour communiquer ce n'es pas simple car l'anglais n'est pas bcq parle9 sauf chez les jeunes.Sinon je vous conseille de faire du couchsurfing et si possible de le faire avec des locaux, que ce soit en Core9e ou en Chine, j'ai trouve9 qu'ils e9taient tre8s serviables, tu peux avoir des discussions inte9ressantes sur la culture du pays. Bonne route e0 vous.Bisous

Par Siddharth le 06/12/2012 14:55

Isabelle dit :Coucou tous les 2, Comment e7a va ? Je vois que le voyage se passe bien pour vous 2 ! On a eu la meame re9action que vous en de9barquant en Core9e, avec cette imrespsion de retour e0 la civilisation!Sinon Steph, Sergio et Manu sont reste9s en Core9e car ils n'ont pas pu obtenir leur visa chinois donc on se retrouvera en Mongolie.De mon cf4te9, je poursuis ma route en Chine avec mon copain. On est actuellement e0 Yangshuo, on adore cet endroit, on a rencontre9 2 frane7ais sur notre trajet de train de 17h sur des sie8ges durs avec des chinois qui ne font que manger C'est hallucinant, ils ont un sac de nourriture aussi gros que leur valise. Ce matin on est parti faire du kayak, c'e9tait tre8s joli mais maintenant on a mal aux bras. lol Sinon je m'attendais e0 pire pour les chinois, c'est comme partout on rencontre des gens plus ou moins sympathiques. Par contre pour communiquer ce n'es pas simple car l'anglais n'est pas bcq parle9 sauf chez les jeunes.Sinon je vous conseille de faire du couchsurfing et si possible de le faire avec des locaux, que ce soit en Core9e ou en Chine, j'ai trouve9 qu'ils e9taient tre8s serviables, tu peux avoir des discussions inte9ressantes sur la culture du pays. Bonne route e0 vous.Bisous

Par Strong le 04/12/2012 12:26

Merci pour cet excellent arlcite qui de9broussaille bien le sujet du livre-application. Le livre nume9rique est une expe9rimentation en devenir. Nous n'en verrons peut-eatre pas la fin de notre vivant. Ce n'est pas un gadget e9lectronique de plus qui va changer grand-chose, n'en de9plaise e0 Fre9de9ric K. qui de9marre sur les chapeaux de roues avec la sortie de quelque tablette tactile invitant e0 plus d' interactivite9 . Je pense que les implications de cette interactivite9 aux contours mal de9finis lui e9chappent.Conside9rons la qualite9 principale du livre papier : la lisibilite9. Que devient celle-ci de8s lors qu'on introduit une dose mineure d'interactivite9 ? L'enfer est dans le de9tail ; je vais prendre l'exemple en apparence tre8s simple de la repagination, en le limitant, pour la brie8vete9, e0 la justification. Dans un texte justifie9, pour e9viter les trous les mots doivent subir des ce9sures. Or, les re8gles de ce9sure sont variables selon le contexte. Par exemple on veut e9viter des ce9sures ridicules ou ambigfces parce qu'elles rappellent un mot utilise9 ailleurs, ou alors on doit appliquer d'autres re8gles parce qu'il s'agit d'un mot dans une langue e9trange8re. Dans le cas d'un livre papier, le correcteur verra la meame chose que le lecteur et pourra corriger comme il se doit. Dans le cas d'un contenu qui recalcule les ce9sures e0 la vole9e (l'EPUB ne le fait pas) le travail de ve9rification doit prendre en compte toutes les possibilite9s de ce9sure de chaque mot. En d'autre termes, un re9sultat correct ne9cessiterait, pour chaque mot dans son contexte, d'e9nume9rer toutes les possibilite9s de ce9sure. Si l'on e9tend le proble8me de la ce9sure e0 d'autres aspects plus complexes, la pagination devient un sacre9 travail de programmation (aucune exage9ration le0-dedans : faire s'afficher un site Web correctement est bien devenu un me9tier e0 part entie8re). Cet exemple rappelle que l'interactivite9 repose sur des //e9tats cache9s//. Un livre papier ne posse8de pas d'e9tat cache9. c0 chaque instant, il montre ce qu'il contient. L'absence d'e9tat cache9 permet aux auteurs de se concentrer sur le contenu et e0 la chaeene correcteur-typographe-imprimeur de faire son boulot sans surprise e0 l'arrive9e. En revanche un programme informatique est base9 sur la notion d'e9tats cache9s. L'e9tat cache9 est e9galement synonyme de bug : quelque part il y a discordance entre l'e9tat cache9 anticipe9 par l'utilisateur et l'e9tat pere7u qui de9coule de la somme des e9tats cache9s. Avec une mise en page fige9e au format PDF, on pourrait croire que le discours de Fre9de9ric K. atteint la cohe9rence puisque c'est une fae7on de supprimer les e9tats cache9s une bonne fois pour toute. Sauf qu'il s'agit de les de9porter au niveau du dispositif de lecture, avec tous les proble8mes de de9filement et de navigation connus.Ainsi, j'adhe8re au point de vue d'Hubert G. : le livre-application automatique n'a pas de grand avenir. Le format EPUB, avec toutes ses insuffisances, pourrait bien fournir un compromis satisfaisant car il offre une chance e0 des humains normaux (et le monde en est plein) de produire une mise en page de qualite9 passable. Introduire l'interactivite9, c'est comme transformer un diaporama de photos de vacances en moyen-me9trage. C'est faisable, mais pas dans les meames budgets ni avec les meames compe9tences : on passe de l'appareil photo en bandoulie8re e0 l'e9quipe de tournage et on change au passage de me9tier. En s'autorisant e0 penser e0 des livres interactifs cone7us par des e9quipes pluridisciplinaires, on se rapproche de l'industrie du cine9ma qui fournit un pre9ce9dent peu re9jouissant en matie8re d'industrialisation de la production de contenu. Ne9anmoins, l'expe9rience montre aujourd'hui qu'e0 part des domaines tre8s spe9cifiques (pe9riodiques en ligne, Wikipedia) le livre applicatif demeure une vue de l'esprit alors que le Web fournit une plateforme acceptable.Je ne crois pas que la conclusion sur le rapport entre l'auteur et ses lecteurs de9bouche sur grand-chose. Apre8s tout beaucoup d'auteurs de9funts demeurent tre8s lus. Le salut du livre e0 lecture line9aire pourrait, simplement, venir du fait qu'il peut demeurer l'œuvre d'un seul individu.

Par Strong le 04/12/2012 12:25

Merci pour cet excellent arlcite qui de9broussaille bien le sujet du livre-application. Le livre nume9rique est une expe9rimentation en devenir. Nous n'en verrons peut-eatre pas la fin de notre vivant. Ce n'est pas un gadget e9lectronique de plus qui va changer grand-chose, n'en de9plaise e0 Fre9de9ric K. qui de9marre sur les chapeaux de roues avec la sortie de quelque tablette tactile invitant e0 plus d' interactivite9 . Je pense que les implications de cette interactivite9 aux contours mal de9finis lui e9chappent.Conside9rons la qualite9 principale du livre papier : la lisibilite9. Que devient celle-ci de8s lors qu'on introduit une dose mineure d'interactivite9 ? L'enfer est dans le de9tail ; je vais prendre l'exemple en apparence tre8s simple de la repagination, en le limitant, pour la brie8vete9, e0 la justification. Dans un texte justifie9, pour e9viter les trous les mots doivent subir des ce9sures. Or, les re8gles de ce9sure sont variables selon le contexte. Par exemple on veut e9viter des ce9sures ridicules ou ambigfces parce qu'elles rappellent un mot utilise9 ailleurs, ou alors on doit appliquer d'autres re8gles parce qu'il s'agit d'un mot dans une langue e9trange8re. Dans le cas d'un livre papier, le correcteur verra la meame chose que le lecteur et pourra corriger comme il se doit. Dans le cas d'un contenu qui recalcule les ce9sures e0 la vole9e (l'EPUB ne le fait pas) le travail de ve9rification doit prendre en compte toutes les possibilite9s de ce9sure de chaque mot. En d'autre termes, un re9sultat correct ne9cessiterait, pour chaque mot dans son contexte, d'e9nume9rer toutes les possibilite9s de ce9sure. Si l'on e9tend le proble8me de la ce9sure e0 d'autres aspects plus complexes, la pagination devient un sacre9 travail de programmation (aucune exage9ration le0-dedans : faire s'afficher un site Web correctement est bien devenu un me9tier e0 part entie8re). Cet exemple rappelle que l'interactivite9 repose sur des //e9tats cache9s//. Un livre papier ne posse8de pas d'e9tat cache9. c0 chaque instant, il montre ce qu'il contient. L'absence d'e9tat cache9 permet aux auteurs de se concentrer sur le contenu et e0 la chaeene correcteur-typographe-imprimeur de faire son boulot sans surprise e0 l'arrive9e. En revanche un programme informatique est base9 sur la notion d'e9tats cache9s. L'e9tat cache9 est e9galement synonyme de bug : quelque part il y a discordance entre l'e9tat cache9 anticipe9 par l'utilisateur et l'e9tat pere7u qui de9coule de la somme des e9tats cache9s. Avec une mise en page fige9e au format PDF, on pourrait croire que le discours de Fre9de9ric K. atteint la cohe9rence puisque c'est une fae7on de supprimer les e9tats cache9s une bonne fois pour toute. Sauf qu'il s'agit de les de9porter au niveau du dispositif de lecture, avec tous les proble8mes de de9filement et de navigation connus.Ainsi, j'adhe8re au point de vue d'Hubert G. : le livre-application automatique n'a pas de grand avenir. Le format EPUB, avec toutes ses insuffisances, pourrait bien fournir un compromis satisfaisant car il offre une chance e0 des humains normaux (et le monde en est plein) de produire une mise en page de qualite9 passable. Introduire l'interactivite9, c'est comme transformer un diaporama de photos de vacances en moyen-me9trage. C'est faisable, mais pas dans les meames budgets ni avec les meames compe9tences : on passe de l'appareil photo en bandoulie8re e0 l'e9quipe de tournage et on change au passage de me9tier. En s'autorisant e0 penser e0 des livres interactifs cone7us par des e9quipes pluridisciplinaires, on se rapproche de l'industrie du cine9ma qui fournit un pre9ce9dent peu re9jouissant en matie8re d'industrialisation de la production de contenu. Ne9anmoins, l'expe9rience montre aujourd'hui qu'e0 part des domaines tre8s spe9cifiques (pe9riodiques en ligne, Wikipedia) le livre applicatif demeure une vue de l'esprit alors que le Web fournit une plateforme acceptable.Je ne crois pas que la conclusion sur le rapport entre l'auteur et ses lecteurs de9bouche sur grand-chose. Apre8s tout beaucoup d'auteurs de9funts demeurent tre8s lus. Le salut du livre e0 lecture line9aire pourrait, simplement, venir du fait qu'il peut demeurer l'œuvre d'un seul individu.

Par Strong le 04/12/2012 12:25

Merci pour cet excellent arlcite qui de9broussaille bien le sujet du livre-application. Le livre nume9rique est une expe9rimentation en devenir. Nous n'en verrons peut-eatre pas la fin de notre vivant. Ce n'est pas un gadget e9lectronique de plus qui va changer grand-chose, n'en de9plaise e0 Fre9de9ric K. qui de9marre sur les chapeaux de roues avec la sortie de quelque tablette tactile invitant e0 plus d' interactivite9 . Je pense que les implications de cette interactivite9 aux contours mal de9finis lui e9chappent.Conside9rons la qualite9 principale du livre papier : la lisibilite9. Que devient celle-ci de8s lors qu'on introduit une dose mineure d'interactivite9 ? L'enfer est dans le de9tail ; je vais prendre l'exemple en apparence tre8s simple de la repagination, en le limitant, pour la brie8vete9, e0 la justification. Dans un texte justifie9, pour e9viter les trous les mots doivent subir des ce9sures. Or, les re8gles de ce9sure sont variables selon le contexte. Par exemple on veut e9viter des ce9sures ridicules ou ambigfces parce qu'elles rappellent un mot utilise9 ailleurs, ou alors on doit appliquer d'autres re8gles parce qu'il s'agit d'un mot dans une langue e9trange8re. Dans le cas d'un livre papier, le correcteur verra la meame chose que le lecteur et pourra corriger comme il se doit. Dans le cas d'un contenu qui recalcule les ce9sures e0 la vole9e (l'EPUB ne le fait pas) le travail de ve9rification doit prendre en compte toutes les possibilite9s de ce9sure de chaque mot. En d'autre termes, un re9sultat correct ne9cessiterait, pour chaque mot dans son contexte, d'e9nume9rer toutes les possibilite9s de ce9sure. Si l'on e9tend le proble8me de la ce9sure e0 d'autres aspects plus complexes, la pagination devient un sacre9 travail de programmation (aucune exage9ration le0-dedans : faire s'afficher un site Web correctement est bien devenu un me9tier e0 part entie8re). Cet exemple rappelle que l'interactivite9 repose sur des //e9tats cache9s//. Un livre papier ne posse8de pas d'e9tat cache9. c0 chaque instant, il montre ce qu'il contient. L'absence d'e9tat cache9 permet aux auteurs de se concentrer sur le contenu et e0 la chaeene correcteur-typographe-imprimeur de faire son boulot sans surprise e0 l'arrive9e. En revanche un programme informatique est base9 sur la notion d'e9tats cache9s. L'e9tat cache9 est e9galement synonyme de bug : quelque part il y a discordance entre l'e9tat cache9 anticipe9 par l'utilisateur et l'e9tat pere7u qui de9coule de la somme des e9tats cache9s. Avec une mise en page fige9e au format PDF, on pourrait croire que le discours de Fre9de9ric K. atteint la cohe9rence puisque c'est une fae7on de supprimer les e9tats cache9s une bonne fois pour toute. Sauf qu'il s'agit de les de9porter au niveau du dispositif de lecture, avec tous les proble8mes de de9filement et de navigation connus.Ainsi, j'adhe8re au point de vue d'Hubert G. : le livre-application automatique n'a pas de grand avenir. Le format EPUB, avec toutes ses insuffisances, pourrait bien fournir un compromis satisfaisant car il offre une chance e0 des humains normaux (et le monde en est plein) de produire une mise en page de qualite9 passable. Introduire l'interactivite9, c'est comme transformer un diaporama de photos de vacances en moyen-me9trage. C'est faisable, mais pas dans les meames budgets ni avec les meames compe9tences : on passe de l'appareil photo en bandoulie8re e0 l'e9quipe de tournage et on change au passage de me9tier. En s'autorisant e0 penser e0 des livres interactifs cone7us par des e9quipes pluridisciplinaires, on se rapproche de l'industrie du cine9ma qui fournit un pre9ce9dent peu re9jouissant en matie8re d'industrialisation de la production de contenu. Ne9anmoins, l'expe9rience montre aujourd'hui qu'e0 part des domaines tre8s spe9cifiques (pe9riodiques en ligne, Wikipedia) le livre applicatif demeure une vue de l'esprit alors que le Web fournit une plateforme acceptable.Je ne crois pas que la conclusion sur le rapport entre l'auteur et ses lecteurs de9bouche sur grand-chose. Apre8s tout beaucoup d'auteurs de9funts demeurent tre8s lus. Le salut du livre e0 lecture line9aire pourrait, simplement, venir du fait qu'il peut demeurer l'œuvre d'un seul individu.

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